Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 Jul

22 juillet 1789

Publié par Louis XVI  - Catégories :  #Calendrier

 

 Foulon de Doué, financier spéculateur, est haï pour avoir dit, prétend-on,  lors de la disette qui avait touché Paris:

"Si cette canaille n'a pas de pain, qu'ils broutent de l'herbe. Je leur ferai manger du foin; mes chevaux eux, en mangent bien"

La foule le massacre et sa tête est promenée au bout d'une pique.

Bertier de Sauvigny, intendant de Paris et gendre de Foulon de Doué, est pendu place de Grève.

Meurtre de l'intendant de Paris,

Berthier et de son beau-père, le conseiller d'état Foulon, éphémère successeur de Necker après le

renvoi de celui-ci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joseph François Foullon

 

Administrateur français

 

né a Saumur le 25 juin 1715

 

décédé à Paris le 22 juillet 1789.

 

Intendant général des armées, de la marine, adjoint au ministre de la guerre, il fut chargé de l'approvionnement de l'armée de siège (12 juillet 1789)

 

Après la révolution populaire parisienne et la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, il fut condamné à mort par l'assemblée des électeurs de l'Hôtel de ville comme "affameur" du peuple et perdu le 22 juillet, peu avant son gendre l'intendant Bertier de Savigny

 

Foulon et Bertier massacrés par la foule

 

Paris le 22 juillet 1789

 

Ventre affamé n'a point d'oreille, sauf pour écouter la rumeur qui désigne les "affameurs"

 

Elle a fait aujourd'hui deux victimes: Bertier, intendant de Paris, et son beau-père Foulon, financier peu aimé, qui a été, du 12 au 16 juillet, un éphémère contrôleur des Finances en remplacement de Necker.

 

Foulon a été "arrêté" le premier à Viry-Châtillon et ramené à Paris nu-pieds, une botte de foin sur la tête, un collier de chardons autour du cou.

 

Le vieillard avait soif, on lui donna à boire du vinaigre, on lui essuya la face avec des orties.

 

A l'Hôtel de Ville, ni La Fayette ni Bailly n'ont osé le sauver de la fureur de la foule.

 

Il a été pendu à un réverbère, puis décapité.

 

Bertier arrivait à Paris sous bonne escorte, quand il croisa la foule portant la tête de Foulon sur une pique.

 

Ayant tenté de saisir un fusil pour se défendre, il a été lardé de coups de baïonnettes, et son coeur arraché fut porté dans Paris.

Commenter cet article

À propos

Louis XVI au jour le jour