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09 May

Qui a volé la harpe de Marie-Antoinette ?

Publié par Louis XVI  - Catégories :  #Infos

 

Neuf ans après le vol de la harpe sur laquelle avait joué Marie-Antoinette et qui se trouvait dans le château de la Commanderie à Farges, le mystère persiste.
Colum Boischaut a mené l'enquête.

 

Les rayons du soleil sont souvent propices à un grand ménage.
Dimanche matin, Colum Boischaut s'est réveillé avec l'envie de faire place nette dans son bureau.
Après un café noir bien serré, il commence à ranger, trier, déplacer des cartons, fouiner dedans...
Dans le troisième, il retrouve un dossier : celui laissé par son prédécesseur sur des vols d'objets anciens dans le Boischaut.
Le fin limier saint-amandois ne se rappelle pas et ce dossier le captive.
Vers 11 heures, il décide de faire une pause et appelle un de ses informateurs qui se souvient :
« Des comtoises, des meubles, des bijoux disparaissaient. Mais il y a eu aussi le vol de la harpe de Marie-Antoinette »
Colum pense avoir mal entendu.
« Appelle l'ex-propriétaire du château de Farges, il te racontera », lui souffle l'informateur.

(...)

À peine assis, le comte se souvient :

« C'était en août 2002, nous avions mis La Commanderie, notre château de Farges, en vente. Il venait d'être vendu mais comme nous avions des réservations pour nos chambres d'hôtes, nous avions laissé des meubles pour pas qu'elles soient dépouillées », précise le comte.

« Un matin, je me suis aperçue que des meubles avaient disparu. Parmi eux, se trouvait une harpe de facture Nederman XVIIIe, elle appartenait au professeur de harpe de Marie-Antoinette qui en jouait. Cette harpe, c'était un héritage, ma belle-mère en avait hérité », rapporte Michèle de Jouffroy-Gonsans.

Une harpe « ancienne, très jolie et décorative et dont les cordes avaient besoin d'être retendues », selon la comtesse.

Au moment du vol, elle était entreposée avec deux panneaux muraux peints, une grande table de salle à manger en acajou, Louis XVI en vue d'un déménagement.

Ce sont d'ailleurs les déménageurs qui ont découvert le cambriolage

« Les déménageurs avaient apporté tout le nécessaire pour protéger les meubles et la harpe, mais en ouvrant la pièce, l'instrument avait disparu. Je l'avais encore vu la veille », précise la comtesse.

(...)

Colum Boischaut est face à une énigme : qu'est devenue cette harpe qui décorait si bien La Commanderie ?

L'enquêteur saint-amandois va poursuivre ses recherches...

Estelle Bardelot

estelle.bardelot@centrefrance.com

 

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