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16 Oct

17 octobre 1793 (26 vendémiaire an II): défaite des Vendéens à Cholet.

Publié par Louis XVI

La déroute de Cholet, peinture de Jules Girardet.

La déroute de Cholet, peinture de Jules Girardet.

Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny.

Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny.

17 octobre 1793 (26 vendémiaire an II): défaite des Vendéens à Cholet.

défaite des Vendéens à Cholet.

Deuxième bataille de Cholet

La bataille de Cholet (en réalité, la deuxième bataille de Cholet) se déroula le 17 octobre 1793, durant la guerre de Vendée. Elle voit la victoire décisive des armées républicaines

Prélude

Au matin du 16 octobre 1793, l'armée vendéenne, battue à la bataille de La Tremblaye, sans munitions ni artillerie, avait évacué Cholet et s'était retirée sur Beaupréau. L'avant-garde républicaine commandée par Beaupuy entra alors dans la place par le sud, la traversa sans s'arrêter et se positionna sur les hauteurs au nord de la ville. Kléber s'employa ensuite à déployer le reste des troupes en positionnant les divisions de Beaupuy et d'Haxo sur le flanc gauche au château de La Treille, et celles de Vimeux sur le flanc droit au château de Bois-Grolleau. Quant à François-Séverin Marceau-Desgraviers, qui venait d'être promu général de brigade à la suite de la bataille de La Tremblaye, il occupait le centre avec le général Scherb, devant la lande de la Papinière, là où le terrain était le plus dégagé. Kléber rendit ensuite compte de la situation à Jean Léchelle, général en chef de l'armée de l'Ouest qui se contenta d'approuver. Les compétences militaires de Léchelle étant notoirement nulles, la plupart des représentants en mission s'étaient entendus pour confier officieusement le commandement à Kléber.

Dans la soirée arrivèrent les commissaires Pierre Bourbotte, René-Pierre Choudieu, Joseph-Pierre-Marie Fayau et Antoine Dubois de Bellegarde ce qui, en plus de Antoine Merlin de Thionville, Jean-Baptiste Carrier et Louis Turreau déjà présents, portait à sept le nombre de représentants en mission à Cholet. Les forces républicaines attendaient encore en renfort les 10 000 hommes du général Chalbos avant de pousser plus en avant vers le nord et Beaupréau, ceux-ci finirent par paraître pendant la nuit.

Stratégie de l'armée républicaine

Au matin du 17 octobre, les généraux républicains se réunirent en conseil de guerre. Kléber proposa de diviser l'armée en trois colonnes et de marcher sur Saint-Florent-le-Vieil, Gesté et Beaupréau afin d'envelopper l'armée vendéenne pour la couper de la Loire et de la route de Nantes. Le plan fut approuvé par les généraux mayençais, par Marceau, et par Merlin de Thionville en revanche plusieurs autres représentants et officiers, en particulier Chalbos s'y opposèrent. Ce dernier trouvait que ses troupes étaient trop fatiguées et les autres officiers rechignaient à diviser l'armée. Le plan de Kléber fut rejeté et le conseil opta finalement pour une marche en masse sur Beaupréau1.

Stratégie de l'armée catholique et royale

À Beaupréau, l'état-major vendéen était tout aussi divisé lors du conseil de guerre tenu le 16 octobre à midi. Bonchamps proposa de faire passer la Loire aux Bretons de sa division afin de soulever la Bretagne pour obtenir des renforts. Talmont, d'Autichamp et Donnissan voulaient faire traverser toute l'armée. En revanche d'Elbée le général en chef, La Rochejaquelein et Stofflet refusaient de quitter la Vendée2. Quant à Royrand, il souhaitait tenter une percée vers l'ouest afin d'effectuer une jonction avec l'armée de Charette.

Finalement l'attaque de Cholet fut décidée et l'armée se mit en marche. Talmont obtint toutefois de partir pour Saint-Florent-le-Vieil avec 4 000 hommes de l'armée de Bonchamps afin de prendre Varades3.

Mais lors de la marche sur Cholet, l'officier vendéen Boutiller de Saint-André rapporta :

« Je ne vis dans ces hommes jadis si braves, si confiants, que de l'abattement et du désespoir, ils marchaient avec calme et résignation, comme des chrétiens au martyre, mais non plus comme des héros à la victoire. Je me dis : c'en est fait ! La dernière heure de la Vendée est sonnée4! »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxi%C3%A8me_bataille_de_Cholet

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