Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 Apr

25 avril 1792: Nicolas Jacques Pelletier

Publié par Louis XVI  - Catégories :  #Calendrier

 

À Paris  

Une foule considérable se presse vers la place la place de Grève 

(actuelle place de l'Hôtel-de-Ville)

Fichier:P1080638 Paris Ier place du Carrousel rwk.JPG  

Place du Carrousel vue du palais du Louvre (grande Galerie)

 

la première exécution capitale au moyen de la guillotine provoqua des réactions hostiles de la part des Parisiens: la rapidité du procédé avait considérablement déçu les badauds qui s'étaient massés place de Grève pour assister au supplice de Nicolas Jacques Pelletier, un tire-laine, condamné pour agression nocturne.

La foule, habituée jusqu'ici à des exécutions capitales pouvant durer parfois plusieurs heures et provoquant d'horribles souffrances pour le supplicié, fut déçue de la rapidité et de l'efficacité de celle-ci grâce à la toute nouvelle machine, et hua alors le bourreau Sanson 

On en vint à regretter la traditionnelle potence.

L'engin n'était pas, en soi, nouveau: des machines à décapiter avaient existé en Italie dès le XVe siècle.

Mais cette fois, "la Louison", comme on l'avait d'abord surnommée, avait été conçue scientifiquement: dès 1789, le docteur Guillotin, député aux Etats généraux, avait plaidé pour l'unification des peines capitales en faveur de la décapitation, qu'il jugeait la moins barbare: "Avec ma machine, je ferai sauter vos têtes en un clin d'oeil et vous ne sentirez qu'une légère fraîcheur sur le cou"

 

La formule était prophétique, mais aucun des présents ne s'était alors senti menacé : il n'était bien évidemment question, à l'époque, que des exécutions de condamnés de droit commun.

Ce n'est qu'après la journée du 10 août 1792 que la guillotine fut employée à des fins politiques, place de la Révolution (place de la Concorde), puis place du Trône renversé (Place de la Nation)

Quant à son inventeur, emprisonné sous la Terreur, il fut sauvé in extremis par la chute de Robespierre, le 9 thermidor, participa au redressement de l'Académie de Médecine et protesta en vain contre l'assimilation de son nom à la machine dont il avait failli être la victime.

 

  Nicolas Jacques Pelletier , voleur de grand chemin mais bandit maladroit, entre dans l'histoire comme étant le premier condamné à mort français à être guillotiné le 25 avril 1792 à 15h30 par le bourreau Charles-Henri Sanson

 

Sa condamnation fut prononcée le 24 janvier précédant, suite à un vol commis avec violence, pour lequel Pelletier fut accusé d'avoir frappé sa victime de plusieurs coups de couteau pour lui dérober 800 livres en assignats

 

Composition à Strasbourg du « Chant de guerre pour l'armée du Rhin » qui deviendra l'hymne national Français (La Marseillaise)

 

Le 25 avril 1792, la première exécution capitale au moyen de la guillotine provoqua des réactions hostiles de la part des Parisiens: la rapidité du procédé avait considérablement déçu les badauds qui s'étaient massés place de Grève pour assister au supplice de Jacques Pelletier, un tire-laine, condamné pour agression nocturne. On en vint à regretter la traditonnelle potence. L'engin n'était pas, en soi, nouveau: des machines à décapiter avaient existé en Italie dès le XVe siècle. Mais cette fois, "la Louison", comme on l'avait d'abord surnommée, avait été conçue scientifiquement: dès 1789, le docteur Guillotin, député aux Etats généraux, avait plaidé pour l'unification des peines capitales en faveur de la décapitation, qu'il jugeait la moins barbare: "Avec ma machine, je ferai sauter vos têtes en un clin d'oeil et vous ne sentirez qu'une légère fraîcheur sur le cou". La formule était prophétique, mais aucun des présents ne s'était alors senti menacé : il n'était bien évidemment question, à l'époque, que des exécutions de condamnés de droit commun. Ce n'est qu'après la journée du 10 août 1792 que la guillotine fut employée à des fins politiques, place de la Révolution (place de la Concorde), puis place du Trône renversé (Place de la Nation). Quant à son inventeur, emprisonné sous la Terreur, il fut sauvé in extremis par la chute de Robespierre, le 9 thermidor, participa au redressement de l'Académie de Médecine et protesta en vain contre l'assimilation de son nom à la machine dont il avait failli être la victime.

 
Le 21 août 1792 eut lieu la première exécution d'un condamné politique: Louis-David Collonot d'Angremont, l'un des condamnés à mort de la journée du 10 août 1792 (Insurrection du peuple de Paris et chute de la monarchie)

La guillotine sera surnommée d'abord "la Louison" ou "la Louisette" ou "Petite Louisette" du nom du secrétaire de l'Académie de médecine, enfin malgré les protestations de son inventeur "la guillotine", mais également la "Veuve" par les escrocs et la "bécane" par les exécuteurs. Elle se dressera partout en France pendant la période de la Terreur.

La dernière exécution publique en France eu lieu le 17 juin 1939. Eugène Weidmann, assassin de six personnes, fut exécuté devant la prison de Versailles, en présence d'une foule nombreuse.

Le médecin et homme politique Joseph Ignace Guillotin (1738-1814) est le co-inventeur de la guillotine.
Député de Paris en 1789 il propose que toute condamnation capitale se réduise désormais à une décapitation par une machine, selon le principe de celle appelée mannaja, et connue à Gênes dès le XVIe siècle. Un appareil du même genre était utilisé en Écosse sous le nom de maiden. Cette idée n'est adoptée qu'en 1792 à la suite de l'intervention du chirurgien Louis qui dirige la construction de la première guillotine, effectuée par un mécanicien allemand nommé
La machine est expérimentée le 17 avril 1792 sur des moutons et sur 3 cadavres dans la cour de l'hôpital Bicêtre. Le couperet en forme de croissant est alors modifié par le docteur Louis en un couperet en forme de trapèze au tranchant oblique.

Commenter cet article

À propos

Louis XVI au jour le jour