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15 Mar

15 mars 1793

Publié par Louis XVI  - Catégories :  #Calendrier

A la tête de Quinze mille Vendéens, Nicolas Stofflet et Jacques Cathelineau s'emparent de la ville de Chollet

Clisson et La Roche-Bernard se rendent aux Vendéens.

 

Jean Nicolas Stofflet

 

Stofflet Jean Nicolas, Chef vendéen né à Lunéville vers 1751 décédé à Angers le 14 février 1796.

Parmi les premiers insurgés vendéens, il participa à la prise de Cholet en mars 1793, combatit sous les ordres de D'Elbée* puis de la Rochejaquelein*, qu'il remplaça en 1794.

Il s'était brouillé avec Charrette*, qui avait signé le traité de pacification de La Jaunaye avec la Convention thermidorienne, mais se soumit lui aussi à Saint Florent le Vieil en mai 1795.

Il reprit toutefois les armes peu après, poussé par les agents du comte d'Artois. Arrêté près de La Poitevinière, il fut exécuté à Angers.


  Jacques Cathelineau

chef Vendéen (Pin-en-Mauges 1759 - Saint-Florent-le-Vieil 1793)

Né au Pin-en-Mauge, Maine-et-Loire, le 5 janvier 1759, mort à Saint-Florent-le-Viel, le 14 juillet 1793.

Voiturier mais aussi un peu commerçant, homme simple et très pieux, Cathelineau est entrainé dans l'insurrection par son curé, l'abbé Cantiteau.

Le 13 mars 1793, après avoir réuni autour de lui une trentaine de parents et d'amis, il se lance dans la guerre et s'empare du château de Jallais puis de Chemillé, le lendemain. Avec trois mille homme, il se joint à Stofflet, prend avec lui Cholet, Vihiers et Chalonnes, le 23 avril, Thouars, le 5 mai, bat à La Châtaigneraie le général Chalbos, le 14 mai, mais est battu à Fontenay le 16. Trois jours après la prise de Saumur (9 juin), Lescure et l'Elbée se mettent d'accor pour désigner Cathelimeau comme général en chef de l'armée catholique et royale, une façon de flatter les masses paysannes qui constituaient l'essentiel de l'armée en mettant un de leur représentants à leur tête. Angers tombe le 23 juin.

Désireux de prendre Nantes pour disposer d'un port, Cathelineau arrive à pénétrer dans la ville mais est blessé à mort dans l'action.

On le transporte mourant jusqu'a Saint-Florent-le-Vieil. Michelet écrit à ce sujet : " La vendée, frappée du coup, n'alla pas plus loin.

Ils l'avaient cru invulnérable; ils furent tous blessés, qu'ils ne s'en sont jamais relevés "

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