21 janvier 1793: (Suite de la séance)
Pétion s'afflige qu'on ne s'aborde plus qu'avec l'air du soupçon et que la confiance soit bannie de l'assemblée
il est interrompu par plusieurs membres
Tallien l'accuse d'avoir calomnié Lepelletier dans son opinion sur Louis
Thuriot lui reproche lorsqu'il était maire de Paris d'avoir gardé le silence sur ce qui se passait aux prisons à l'époque du 2 septembre quoique 12 députés se fussent transportés ce jour même à la mairie et qu'ils y fussent restés longtemps avec lui
Collot-d'Herbois lui reproche d'avoir calomnié l'assemblée électorale de Paris
Pétion répond aux imputations qui lui sont faites; il appuie ensuite les propositions de Barrère pour que le corps de Lepelletier soit transporté au Panthéon et que l'assemblée assiste à cette cérémonie
Il vote aussi pour une adresse aux départements
Danton envie la mort de Lepelletier: il invite ses collègues à la paix, dit que Pétion a eu des torts, mais qu'il n'est pas son accusateur; il repproche à Roland de l'acrimonie et des défiances injustes à l'égard de Paris
Il rejette les visites domiciliaires et invite la nation à diriger son énergie contre l'ennimi étranger: il demande enfin, le changement du ministre de l'intérieur et la division du ministère de la guerre
Le ministre de la justice, Garat, rend compte des circonstances de l'assassinat de Lepelletier
Après ce rapport, la convention décrète d'accusation l'assassin Pâris et charge le conseil exécutif de poursuivre et faire punir le coupable; une adresse annoncera ce crime à tous les départements
La convention entière assistera aux funérailles de Lepelletier qui jouira des honneurs du Panthéon
Le président écrira à sa famille et au département de l'Yonne
Fabre d'Eglantine fait décréter le renouvellement du comité de sureté générale
Sur la demande de Thuriot, le bureau d'esprit public créé au ministère de l'intérieur est supprimé
Le conseil exécutif adresse le procès-verbal d'exécution de Louis