28 août 1789: La question du veto royal est mise à l'ordre du jours.
La question du veto royal est mise à l'ordre du jours.
Les Constituants se divisent sur les pouvoirs accorder au roi
Versailles, le 28 août 1789
Accordera-t-on au roi un droit de veto?
Autrement dit, le monarque pourra-t-il refuser de contresigner les lois votées par l'Assemblée pour les empêcher d'entrer en vigueur?
Le débat est de brûlante actualité, car Louis XVI hésite encore à approuver les décrets du 4 et du 11 août.
Qui est ce Monsieur Veto qui dérange tout le mode?
Il n'y a qu"à le mettre à la lanterne! ironisait-on ce matin au Palais-Royal.
Mais surtout, la question du veto est la première qui divise netement le parti patriote.
A droite, les modérés, comme Mounier, sont favorables à un système à l'anglaise, c'est-à-dire au veto absolu.
En revanche, les conciliateurs, tels Pétion ou Barnave, voudraient un veto suspensif qui permette un recours à de nouvelles élections en cas de désaccord persistant entre le roi et l'Assemblée.
Seuls les démocrates s'élèvent violemment contre toutes forme de prérogative royale.