Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - Cabinet de la pendule
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi
Ce salon a trouvé sa forme actuelle après de multiples transformations.
A l'origine il y avait deux pièces, dont une reliée par une arcade au Cabinet intérieur pour former le Cabinet des Bijoux et Des Tableaux de Louis XIV.
En 1738, Louis XV fit réunir les deux pièces.
En 1738, Louis XV fit réunir les deux pièces.
Mais derrière l'emplacement actuel de la pendule fut établie une porte dans un hémicycle.
Ce n'est qu'en 1760 qu'on remplace l'hémicycle par un grand miroir encadré de deux portes, une vraie et une fausse.
Ce Cabinet, qui constitue surtout une pièce de passage, a servi un moment de Salon des Jeux sous Louis XV.
Ce Cabinet, qui constitue surtout une pièce de passage, a servi un moment de Salon des Jeux sous Louis XV.
Sur le sol, une ligne de cuivre matérialise le méridien de Paris












Sur un socle de marbre blanc de Carrare, incrusté dans le plancher, la fameuse horloge astronomique qui justifie toujours le nom de la pièce. 
Elle est toujours capable de donner les années (jusqu'en 9999), les jours, les mois et leurs quantièmes 
La différence de dilatation de l'acier et du cuivre composant la pendule fait se hausser et baisser une lentille, le balancier pouvant ainsi être utilisé comme thermomètre naturel.
La pendule de Passemeant resta à Versailles durant la période révolutionnaire jusqu'en 1797. Par décision du ministre de l'intérieur (2 janvier 1797), elle fut confiée pour restauration à Antile Janvier, ancien horloger de Louis XVI et inventeur des engrenages. Mais janvier, ruiné, engagea les bronzes au Mont de Piété. Après enquête et restitution aux inventaires du Garde Meuble, et après une nouvelle restauration et le rachat des bronzes par Janvier et son élève Wagner, la pendule fut transportée à l'hôtel des Menus Plaisirs, rue Bergère, replacée dans les magasins puis enregistrée dans les livres du Garde-Meuble de la Couronne. La pendule rentra définitivement à Versailles en 1833 pour le musée d'Histoire de France de Louis Philippe.
Caractéristiques
Ingénieur : Claude Siméon Passemant (1702-1769)
Horloger : Louis Danthiau (1730-1809
Sculpteurs et bronziers : Jacques (1678-1755) et Philippe II Caffieri (1717-1774)
Mécanismes 1749, Boîtier 1753, Bronze doré, émail, acier, cuivre et verre.
H : 2,26m ; L :0,832m ; Pr : 0,53 m

Sur un socle de marbre blanc de Carrare, incrusté dans le plancher, la fameuse horloge astronomique qui justifie toujours le nom de la pièce.
Cette extraordinaire pendule est le fruit de douze années de collaboration entre l'ingénieur Passement et l'horloger Dauthiau,
qui la présentent à l'académie des Sciences en 1749 avant de l'offrir à Louis XV en 1753,
très intéressé par les sciences et en particulier par l'astronomie.
Pour abriter le mécanisme de 120 roues et pignons, le meilleur sculpteur et bronzier du temps,
Pour abriter le mécanisme de 120 roues et pignons, le meilleur sculpteur et bronzier du temps,

Elle est toujours capable de donner les années (jusqu'en 9999), les jours, les mois et leurs quantièmes
(un système de rouage particulier existe pour les années bissextiles) et les phases de la lune.
Louis XV assiste chaque 31 décembre au passage de l'année nouvelle devant la pendule,
qui servit à fixer pour la première fois une heure officielle dans tout le royaume.
Le cadran émaillé indique les heures, l'heure solaire, les minutes et les secondes marquées par le mouvement de la pendule
La pendule est couronnée par un globe de verre abritant le système du monde par Copernic,
Le cadran émaillé indique les heures, l'heure solaire, les minutes et les secondes marquées par le mouvement de la pendule
La pendule est couronnée par un globe de verre abritant le système du monde par Copernic,
où l'on peut voir le mouvement des planètes autour du soleil, leurs positions dans le zodiaque,
et la révolution de la lune autour de la terre.
Ces deux dernières ont un cercle disposé pour distinguer leur partie éclairée du soleil d'avec celle qui ne l'est pas,
qui fait voir le jour et la nuit, le coucher et le lever su soleil pour tous les pays du monde.
Le globe planétaire indique les deux équinoxes et les deux solstices par an, ainsi que les éclipses.
La sphère étant dégagée du mouvement de la pendule, il est possible de faire tourner en accéléré,
grâce à trois manivelles, l'ensemble du système solaire : on assiste à loisir à tous les mouvements des astres autour du soleil,
ce qui permet de voir leurs positions au bout de plusieurs années, voire de plusieurs siècles ou à l'inverse de rétrograder dans le temps et l'espace.
Un deuxième bloc situé à l'arrière contient le mécanisme de la sonnerie, qui se déclenche tous les quarts d'heure et à volonté.
Un deuxième bloc situé à l'arrière contient le mécanisme de la sonnerie, qui se déclenche tous les quarts d'heure et à volonté.
Les poids de la pendule ne nécessitent d'être remontés que toutes les six semaines.

La différence de dilatation de l'acier et du cuivre composant la pendule fait se hausser et baisser une lentille, le balancier pouvant ainsi être utilisé comme thermomètre naturel.
La pendule de Passemeant resta à Versailles durant la période révolutionnaire jusqu'en 1797. Par décision du ministre de l'intérieur (2 janvier 1797), elle fut confiée pour restauration à Antile Janvier, ancien horloger de Louis XVI et inventeur des engrenages. Mais janvier, ruiné, engagea les bronzes au Mont de Piété. Après enquête et restitution aux inventaires du Garde Meuble, et après une nouvelle restauration et le rachat des bronzes par Janvier et son élève Wagner, la pendule fut transportée à l'hôtel des Menus Plaisirs, rue Bergère, replacée dans les magasins puis enregistrée dans les livres du Garde-Meuble de la Couronne. La pendule rentra définitivement à Versailles en 1833 pour le musée d'Histoire de France de Louis Philippe.
Caractéristiques
Ingénieur : Claude Siméon Passemant (1702-1769)
Horloger : Louis Danthiau (1730-1809
Sculpteurs et bronziers : Jacques (1678-1755) et Philippe II Caffieri (1717-1774)
Mécanismes 1749, Boîtier 1753, Bronze doré, émail, acier, cuivre et verre.
H : 2,26m ; L :0,832m ; Pr : 0,53 m
Au centre de la pièce se trouve une réduction de Vassé, probablement exécutée entre 1759 et 1763, de la statue équestre de Bouchardon fondue d'un seul jet le 6 mai 1758
et destinée à la place Louis XV (l'actuelle place de la Concorde) à Paris et détruite à la révolution.
De nombreuses réductions ont été fondues.
Une esquisse en cire du monument complet se trouve au musée de Besançon.
Deux vases peints en arabesques par Lecot et Asselin d'après Jean-Jacques Lagrenée sur fond blanc,
monture en bronze ciselé et doré à figures de dauphins.
Auteur : Asselin Charles-Eloi (1742-1803)
Auteur : Asselin Charles-Eloi (1742-1803)
Lagrénée Jean-Jacques (le Jeune) (1739-1821) (d'après), Lécot (actif de 1753 à 1802)
Date : 786
Technique/Matière : bronze, porcelaine dure
Site de production : manufacture de Sèvres (fondée en 1756)
Hauteur : 0.325 m.
Date : 786
Technique/Matière : bronze, porcelaine dure
Site de production : manufacture de Sèvres (fondée en 1756)
Hauteur : 0.325 m.
Vase "chinois" de milieu
Décor de fond bleu lapis pailleté d'or .
Décor de fond bleu lapis pailleté d'or .
Les anses dorées à têtes de chinois.
Couvercle bleu surmonté d'une houppe dorée.
Peint par N. Schrade et Vincent F.H. Vincent en 1781 et acquis par Mme Adélaide en 1783.
Ce vase de Sèvres a été offert à Versailles par Hubert de Givenchy.
Technique/Matière : céramique (matière), doré (technique)
Site de production : manufacture de Sèvres (fondée en 1756)
Hauteur : 0.505 m
Ce vase de Sèvres a été offert à Versailles par Hubert de Givenchy.
Technique/Matière : céramique (matière), doré (technique)
Site de production : manufacture de Sèvres (fondée en 1756)
Hauteur : 0.505 m