Premier étage - Aile centrale - Les grands appartements - Chambre de la reine
Premier étage - Aile centrale
Les grands appartements
Chambre de la reine
Dimensions 10 m X 9,45 m X 7,50 m
Cette chambre a été occupée en premier lieu par la reine Marie-Thérèse, et c'était pour elle qu'avaient été réalisés les premiers aménagements.
Ils avaient nécessité pas moins de neuf ans de travaux, de 1671 à 1680.
Le mobilier était alors en argent, mais il fut fondu en 1689.
A la naissance du Dauphin en 1729, on décida de renouveler la décoration pour Marie Leczinska.
Robert de Cotte dessina les ornements, Verbeckt, Dugoulon et Goupil exécutèrent les boiseries et les travaux furent achevés en 1735 par les Gabriel père et fils.
Quand, en 1770, Marie-Antoinette prit possession des lieux, le sculpteur Antoine Rousseau fut chargé d'ajouter dans les angles du plafond l'aigle à deux têtes de la Maison d'Autriche aux armes de France et de Navarre.
Quand, en 1770, Marie-Antoinette prit possession des lieux, le sculpteur Antoine Rousseau fut chargé d'ajouter dans les angles du plafond l'aigle à deux têtes de la Maison d'Autriche aux armes de France et de Navarre.
La Chambre de la Reine constituait la pièce principale de son appartement.
C'est là que le matin, après sa toilette, elle recevait en audiences des Enfants de France, dix-neuf en tout.
C'est là qu'avaient lieu, en public, les accouchements royaux et que moururent deux Reines, Marie-Thérèse d'Autriche en 1683 et Marie Leczinska en 1768, ainsi que deux Dauphines, Marie-Christine de Bavière en 1690 et Marie-Adelaïde de Savoie en 1712.
En effet quand la Reine mourait avant le Roi, il était d'usage de donner l'appartement à la Dauphine.
En effet quand la Reine mourait avant le Roi, il était d'usage de donner l'appartement à la Dauphine.
Il était alors relié à l'appartement du Dauphin, situé au-dessous, par un escalier intérieur.
C'est ainsi que Marie-Antoinette coucha dans cette chambre dès 1770, jusqu'à la nuit du 5 et 6 octobre 1789, où elle dut s'enfuir devant l'envahissement des appartements par les émeutiers révolutionnaires.
Les rideaux et les garnitures d'étoffes de l'alcôve, du lit et des sièges constituaient le principal ornement de la pièce, et on les changeait suivant les saisons.
La chambre est restituée telle que Marie Antoinette la quitta le 6 octobre 1789, fuyant par la porte à gauche du lit, devant les émeutiers parisiens qui avaient pénétré dans la salle des Gardes.
Les rideaux et les garnitures d'étoffes de l'alcôve, du lit et des sièges constituaient le principal ornement de la pièce, et on les changeait suivant les saisons.
La chambre est restituée telle que Marie Antoinette la quitta le 6 octobre 1789, fuyant par la porte à gauche du lit, devant les émeutiers parisiens qui avaient pénétré dans la salle des Gardes.
Quand fut décidé le rétablissement de tout le décor de la pièce, qui avait été entièrement dépouillée, c'est le dernier « meuble d'été » de Marie-Antoinette, livré en 1787 par Desfarges, de Lyon, qui s'est imposé.
En effet, on avait retrouvé la courtepointe d'origine et le Syndicat des Fabricants de Soieries de Lyon, héritiers d'une grande tradition, avaient proposé de retisser et d'offrir les tentures d'alcôve en gros de Tours blanc broché et brodé en soies de couleurs de grands bouquets de fleurs.
A cela vint s'ajouter une importante donation de Monsieur Rush Kress qui permit de réaliser la restitution des très somptueuses garnitures du lit.
Enfin, grâce à Madame Barbara Hutton, le merveilleux tapis de la Savonnerie de l'alcôve a pu être reconstitué à partir d'un grand fragment récemment retrouvé.
Enfin deux fauteuils et quatre pliants, recouverts de la même soierie, achèveront l'ensemble.
Cette reconstitution exceptionnelle sera achevée dans deux ans, lorsqu'aura été terminé et mis en place devant le lit le balustre sculpté et doré qui existait dans toute chambre royale voussure des fenêtres : chiffre de la Reine Marie Lecszinska avec couronne royale et l'aigle de Pologne
18e siècle. Date : 1773.Technique/Matière : tapisserie (textile)
Hauteur : 0.950 m. Longueur : 0.770 m.
En 1773 la Reine fit encastrer en haut des miroirs placés entre les fenêtres, au-dessus de la cheminée et face à celle-ci les portraits en tapisserie de la Savonnerie de sa mère l'Impératrice Marie-Thérèse, de son frère l'Empereur Joseph II et de Louis XVI son époux.
La Reine désirant un nouveau coffre aux diamants commande et paye ce cabinet d'acajou exécuté par l'ébéniste Schwerdfeger en 1787 très probablement sur des dessins de Dugourc.