21 août 1792 : Première exécution à la guillotine d'un royaliste
Première exécution d'un condamné politique
Louis-David Collonot d'Angremont, l'un des condamnés à mort de la journée du 10 août 1792
(Insurrection du peuple de Paris et chute de la monarchie)
Louis-David Collenot d’Angremont, dit aussi Dangremont, né en 1748, littérateur et chef du Bureau militaire des Brigades des gardes nationaux de Paris.
Il fut un royaliste célèbre pour avoir été le premier guillotiné pour ses idées politiques, le 21 août 1792 1.
On connaît peu de sa vie : il serait originaire de Dijon et petit-fils d’un geôlier, voire d’un bourreau provincial.
Mais pour certains, il serait issu de la petite noblesse et chevalier de Saint-Louis.
Parfois donné pour un parent de Calonne, il est d'abord maître de langues et précepteur auprès de la jeune Marie-Antoinette.
On le suit à travers divers documents et registres : secrétaire du roi de Pologne, franc-maçon initié en 1772, avocat au Parlement, président du Musée national et étranger (rue Mazarine); enfin « agent d’émigration »
À partir de juillet 1789, il apparaît sous son dernier rôle qui allait décider de son destin le 10 août 1792 : chef du Bureau militaire des Gardes nationaux, à l’Hôtel de ville de Paris 2.
Il fut accusé d'avoir dirigé pour le compte de la Cour une conspiration afin de prévenir l'insurrection du 10 août, soudoyant des agents et les infiltrant dans les discussions pour neutraliser le projet des patriotes et repérer les leaders afin de les faire arrêter 3
Il fut le premier guillotiné pour ses idées politiques, le 21 août 1792 1.
Publications
On lui attribue quelques écrits, non-publiés :
- une Grammaire française (soumise à l’Assemblée) ;
- une Grammaire anglaise ;
- une Méthode pour apprendre l’anglais ;
- un Discours sur l’éducation ;
- un drame : Ariane à Naxos ;
- une correspondance ;
- des Essais poétiques.
- Bernard Lerat, Le Terrorisme révolutionnaire : 1789-1799, Éditions France-Empire, 1991, 276 pages, p. 95.
- Bibliothèque d'histoire révolutionnaire, Société des études robespierristes, 1969, sér. 3, n° 10, p. 88.
- Haim Burstin, Une révolution à l'œuvre: le faubourg Saint-Marcel (1789-1794), Champ Vallon, 2005, 923 pages, pp. 417-418 (ISBN 2876733706).
- H. A. Wallon : Histoire du Tribunal révolutionnaire et le journal de ses actes, 1880
- Charles Monselet : Histoire anecdotique du Tribunal révolutionnaire, 1853
Du 21 août 1792 au 11 mai 1793
Place du Carrousel (en face du Louvre)

La première exécution au moyen de la guillotine se déroule le 25 avril 1792 sur la place de Grève (actuelle place de l'Hôtel-de-Ville), le condamné s'appelle Nicolas Jacques Pelletier.
Tous les condamnés à mort sont désormais exécutés en ce lieu, jusqu’à ce que l’échafaud soit finalement transporté, le 21 août, sur la place du Carrousel, face au palais des Tuileries, pour l’exécution du premier condamné politique, Collenot d’Angremont.
Louis-David Collenot d’Angremont, dit aussi Dangremont
né en 1748
littérateur et chef du Bureau militaire des Brigades des gardes nationaux de Paris.
Il fut un royaliste célèbre pour avoir été le premier guillotiné pour ses idées politiques, le 21 août 1792[1]
On connaît peu de sa vie : il serait originaire de Dijon et petit-fils d’un geôlier, voire d’un bourreau provincial.
Mais pour certains, il serait issu de la petite noblesse et chevalier de Saint-Louis.
Parfois donné pour un parent de Calonne, il est d'abord maître de langues et précepteur auprès de la jeune Marie-Antoinette.
On le suit à travers divers documents et registres : secrétaire du roi de Pologne, franc-maçon introduit en 1772, avocat au Parlement, président du Musée national et étranger (rue Mazarine); enfin « agent d’émigration »
À partir de juillet 1789, il apparaît sous son dernier rôle qui allait décider de son destin le 10 Août 1792 : chef du Bureau militaire des Gardes nationaux, à l’Hôtel de ville de Paris[2].
Il fut accusé d'avoir dirigé pour le compte de la Cour une conspiration afin de prévenir l'insurrection du 10 août, soudoyant des agents et les infiltrant dans les discussions pour neutraliser le projet des patriotes et repérer les leaders afin de les faire arrêter[3]
Il fut le premier guillotiné pour ses idées politiques, le 21 août 1792[4].
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Première exécution à la guillotine d'un royaliste, place du Carrousel.
est une place de Paris située face au Louvre.
Elle tient son nom d'un type de spectacle d'équitation militaire.
L'Arc de Triomphe du Carrousel domine aujourd'hui cette esplanade qui, du fait de la disparition des Tuileries en 1883, s'est ouverte sur un Paris toujours plus lointain. L'Arc de Triomphe du Carrousel fut édifié entre 1806 et 1808 pour servir d'entrée d'honneur au château des Tuileries. Ce site est desservi par la station de métro Palais Royal - Musée du Louvre.
Le surlendemain c’est le tour d’Arnaud de Laporte, intendant de la liste civile et l’un des chefs de la contre-révolution